Bonnes résolutions 2018, où en êtes vous?

Bonnes résolutions 2018, où en êtes vous?

Ce 31 décembre dernier, comme d’habitude,

vous avez fait votre liste de bonnes résolutions pour l’année 2018:

  • Arrêter de fumer.
  • Boire moins d’alcool ou de boissons sucrées et boire plus d’eau.
  • Se (re)mettre au sport.
  • Manger de manière plus équilibrée.

Donc le 2 janvier, vous avez fumé votre (c’est promis) toute dernière cigarette, vous vous êtes inscrit dans une salle de sport et vous commencez un régime draconien.

Vous avez tenu le coup jusque maintenant?

Oui? Super, mais assurez vous d’avoir des apports nutritionnels corrects afin d’éviter toutes carences. Sachez qu’un régime à moins de 1500 kcal sera d’office carencé en vitamines et sels minéraux.

Non? Vous avez peut être été trop exigeant avec vous même. Revoyez vos objectifs de façon plus réaliste.

Activité physique.

Avec un travail à temps plein et une vie de famille bien remplie, il est parfois difficile de faire du sport tous les jours. Cependant, il est facile de bouger plus au quotidien afin d’atteindre les 30 minutes d’activité physique recommandée:

  • Garez vous plus loin afin de marcher plus pour aller au bureau ou dans les magasins.
  • Faites les petits trajets à pied ou à vélo.
  • Prenez les escaliers au lieu de l’ascenseur.
  • Ne restez pas assis trop longtemps au bureau, levez vous pour aller poser vos questions directement au lieu de téléphoner ou d’envoyer un mail.

Attention, si vous n’aviez pas l’habitude de faire du sport, il est  conseillé d’aller faire un bilan de santé chez votre médecin traitant. Si vous vous êtes inscrit pour la première fois dans une salle de fitness, n’hésitez pas à faire appel à un coach sportif pour vous montrer le fonctionnement des machines afin de ne pas vous blesser.

Alimentation.

Vous avez décidez de boire moins d’alcool? Je vous conseille de vous inscrire à la tournée minérale. Cette initiative est lancée par la fondation contre le cancer et vous propose de relever le défis de ne pas boire durant le mois de février. Vous trouverez de nombreux outils et conseils sur leur site (calculateur d’alcool, témoignages, recettes,…).

Vous voulez manger de façon plus équilibrée? Je vous donne quelques conseils simples à suivre:

  • Prenez un bon petit déjeuner équilibré.
  • Ne sautez jamais de repas.
  • Vos repas doivent toujours contenir un aliment protéiné, des féculents et une portion de légumes (ou fruit pour le matin).
  • Mangez 2 portions de fruit par jour.
  • Mangez 2 fois par semaine du poisson.
  • Prenez le temps de manger, un repas doit durer au minimum 20 minutes.

Prenez également le temps de lire les étiquettes de vos aliments afin de mieux les choisir. La liste des ingrédients suit l’ordre décroissant de leur proportion. Quand on y fait attention on se rend compte qu’on ne mange pas de pâte à tartiner au chocolat mais bien du sucre à l’huile.

Si vous pensez avoir besoin d’un plan alimentaire et d’un suivi nutritionnel n’hésitez pas à contacter une diététicienne diplômée et agréée INAMI.

Diététicien(ne) un vrai métier, mon metier.

Qu’est ce qu’un(e) diététicien(ne)?

On peut définir le(la) diététicien(ne) comme le spécialiste de l’alimentation. Il(elle) guide toute personne vers un bon équilibre alimentaire et une alimentation saine dans le but d’améliorer ou de maintenir leur bonne santé.

Ce métier est protégé et fixé par l’arrêté royal du 19 février 1997 . Depuis 2011, chaque diététicien doit également posséder un agrément du SPF santé publique  pour pouvoir exercer.

Les études.

Les études de diététique se déroulent en 3 ans. Il est possible de faire une 4ème année de spécialisation (sport, gériatrie, pédiatrie)

 

 

En Belgique 4 Hautes Écoles proposent ce baccalauréat :

Le seul prérequis demandé est le Certificat d’enseignement secondaire supérieur (C.E.S.S.) Cependant, une formation scientifique peut être un atout.

Les stages commencent à partir de la 2ème année (découverte du travail de diététicien en collectivité) et se poursuivent en 3ème année avec les stages cliniques.

La dernière année est aussi celle du travail de fin d’études.

Les débouchés.

Un diététicien peut exercer son métier de différentes façons et dans des milieux différents:

  • en cuisine de collectivité : gestion des repas et de l’hygiène en cuisine de collectivité (cuisine centrale, cuisine hospitalière, restaurant d’entreprise etc.),
  •  en milieu hospitalier: prise en charge nutritionnelle et éducation nutritionnelle des patients,
  • comme indépendant (diététicien libéral): consultation privée suite à une demande personnelle ou suite à une demande médicale pour rééquilibré l’alimentation ou faire une éducation nutritionnelle,
  • dans l’industrie agro-alimentaire: évaluer la qualité nutritionnelle de produits alimentaires, participer à l’élaboration de nouveaux produits etc.,
  • certains diététiciens organisent aussi des conférences ou des campagnes d’informations en vue d’une éducation nutritionnelle.

Un métier fait pour moi?

Premièrement j’adore manger (qualité première de tout bon diététicien selon moi).

Mais attention, aimer manger ne veut pas dire manger de tout et n’importe quoi.

Je ne savais pas vers quel études me tourner après avoir obtenu mon C.E.S.S. Je savais juste que je voulais exercer un métier dans lequel j’aiderais les autres, je serais utile.

C’est un mois ou deux avant le début des cours que j’ai découvert le métier de diététicien grâce à un reportage TV. Une profession où il était question d’aider les autres grâce à l’alimentation, un métier fait pour moi à 100%.

Je suis diplômée depuis maintenant 5 ans. J’exerce en milieu hospitalier depuis un peu plus de 4 ans et en profession libérale depuis 2 ans. Mes journées se suivent mais ne se ressemblent pas. Je rencontre chaque jour de nouvelles personnes, avec des problèmes différents et des habitudes alimentaires différentes des miennes. J’adore le contact avec les patients et j’apprends tous les jours de toutes ces rencontres.

Si vous aimez le contact avec les autres et l’alimentation ce métier est fait pour vous.